L'Herbier de l'Amarante

 


 

La randonnée permet de s'entretenir physiquement et de découvrir des paysages,

des sites historiques ou préhistoriques.

On découvre aussi, suivant la saison, des arbres, des plantes et des fleurs.

D'où l'idée de créer un "herbier" pour vous les faire découvrir.

Il s'étoffera au fur et à mesure de nos randonnées, des photos prises par

Jackie Caubel, Hélène Matarasso, Christian Chatelain, Christian Levasseur, Daniel Pellerin

avec l'apport technique de Roger Baudin et Jackie Caubel.

ATTENTION

Cet herbier ne constitue en aucun cas un manuel d'exécution ni une référence

et ne peut  remplacer l'expérience et le savoir-faire d'un professionnel.

 

Sur les plantes :

"Olivier" et "Vigne" vous trouverez des liens qui vous permettront d'approfondir vos connaissances...

Pour accéder à une plante, dans le menu déroulant ci-dessous, choisissez et cliquez sur " VOIR".

 

 

 

 

Quelques conseils pour naviguer dans l'herbier

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L'Amarante : famille des Amarantacées.

Floraison de juillet à octobre.

    

    

L'amarante est une plante de taille moyenne poussant sur le bord des chemins,

dans les friches et terrains vagues.

Ses feuilles sont bien vertes, ovales, pointues et alternes.

Les fleurs sont vertes ou rougeâtres, disposées en épis très denses.

 

     

 


Amandier : famille des Rosacées.

Dès fin janvier.

    

 L'amandier peut atteindre 6 à 12 mètres de haut.

Il vit de 50 à 80 ans et se multiplie par semis ou par greffes.

Son bois, de bonne qualité, s'utilise en ébénisterie.

C’est le premier arbre fruitier à fleurir à la fin de l’hiver,

une période où il gèle encore le matin.

         

Ses fleurs paraissant bien avant les feuilles,

chaque rameau se voile alors complètement de blanc.

Son fruit, l’amande est délicieuse naturelle,

c'est un fruit que l’on peut aussi déguster en dragée ou en praline,

mais amère (fruit de l’amandier sauvage), elle devient toxique pour l’homme,

voire mortelle à certaines doses car elle contient de l’acide cyanhydrique.

 

     

 


Amanite tue-mouches : famille des Agaricacées.

De fin août à fin novembre.

         

 L'amanite tue-mouche, Amanita muscaria, est un champignon hallucinogène

appartenant à la famille des Agaricacées (comme le champignon de Paris).

Il est largement répandu dans l’hémisphère nord jusqu’à des latitudes très septentrionales

et jusqu’à 2 100 m d’altitude.

Il pousse dans les sous-bois, notamment à proximité des bouleaux

et des conifères avec lesquels il forme des mycorhizes.

Son nom provient du Grec Amanos, une montagne de la Cilicie où il était abondant.

 

     

 


Amélanchier : famille des Rosacées.

Floraison d'avril à mai.

    

Petit arbuste ne dépassant pas trois mètres.

Sa petite taille est peut-être provoquée par la pauvreté des sols sur lesquels il pousse,

rocailles, escarpement rocheux.

Ses fleurs sont blanches aux pétales très espacés les uns des autres.

Ses feuilles sont ovales, finement dentées et très velues sur la face antérieure.

 

     

 


Ancolie : famille des Renonculacées.

Floraison de mai à juillet.

    

L'ancolie pousse dans les bois, les prairies et sur le bord des chemins,

de préférence sur un sol calcaire.

         

Attention plante toxique.

 

     

 


Anémone hépatique : famille des Renonculacées.

Floraison de mars à avril.

    

Ses feuilles séchées étaient utilisées en infusion.

On lui attribuait jadis des vertus contre les maladies du foie.

 

     

 


Anémone pulsatille : famille des Renonculacées.

Floraison d'avril à mai.

    

    

Plante vivace, elle était utilisée contre les rhumatismes sous forme de cataplasmes de plantes fraîches.

 

     

 


Anthyllide vulnéraire : famille des Papilionacées ou Fabacées.

Floraison de juillet à août.

    

Le nom du genre dérive des mots grecs "anthos", fleur et "ioulus", pilosité.

Les fleurs sont regroupées en boule massive variant du jaune au rouge.

 

     

 


Aphyllante de Montpellier : famille des Liliacées.

Floraison d'avril à juillet.

         

Le bragalou nom commun de l'aphyllante de Montpellier est une fleur ressemblant à un jonc.

Sa fleur bleue est dressée sur une tige droite et fine.

Chaque pétale bleu vif est rayé d’un trait blanc.
 

     

 


Arbousier : famille des Ericacées.

Floraison de mars à avril .

         

Les fleurs blanches de l'arbousier, en forme de clochettes,

réunies (par vingtaine) en grappes tombantes, en octobre - novembre.

Elles mettent un an à produire des fruits.

L'arbousier est un des rares arbres à porter des fruits en hiver.

On peut les manger frais ou en confiture ou les distiller pour confectionner une boisson alcoolisée.

 

     

 


Asphodèle : famille des Asphodelacées.

Floraison de mai à août.

          

L'asphodèle appelée aussi "bâton royal" ou "poireau de chien",

se rencontre souvent en larges groupes.

         

Elle déploie sa longue tige couverte de fleurs blanches.

Les jeunes pousses se mangent comme des asperges, on en fait aussi de la colle !

    

Le fruit de l'asphodèle rameux est utilisé pour en faire de l'alcool, on grille les graines.

 

     

 


Azérolier : famille des Rosacées.

Floraison d'avril à mai.

    

L'azérolier, arbuste ou petit arbre de 2 à 10m, aux branches minces et épineuses

 Il s'accommode de tous les terrains, sa longévité est très grande, il se greffe sur aubépine.

Son fruit à pépins, la cenelle, en forme de petite pomme,

se récolte à l'automne, il est assez doux, mais un peu acide

 

     

 


Bleuet des champs : famille des Composées ou Astéracées.

Floraison de juin à septembre.

         

Origine du nom français :

du centaure Chiron, qui se soigna une blessure avec le suc de cette plante.

On l'appelle aussi casse-lunettes, ce qui souligne son efficacité contre les maladies des yeux.

 

     

 


Bouton d'or : famille des Renonculacées.

Floraison de mai à août.

    

    

Appelée aussi "renoncule âcre", pousse jusqu'à 2500m pour une taille de 60 à 80cm.

Toxique pour le bétail qui en général ne la consomme pas.

 

     

 


Buis : famille des Buxacées.

Floraison de mai à août.

         

Cet arbuste, quand il a atteint une certaine taille, est très prisé des ébénistes.

         

Ses petites fleurs jaunes chargées de pollen sont très discrètes,

elles fleurissent à partir du mois de mars.

Le buis peut atteindre l’âge avancé de 600 ans.
 

     

 


Bruyère : famille des Ericacées.

Floraison de juillet à novembre

         

Les bruyères représentent plus de 700 espèces de plantes dicotylédones

dans la famille des Éricacées qui inclut aussi les myrtilles, les rhododendrons ...

Elles poussent surtout dans les sols siliceux.

         

Ce sont tantôt des arbrisseaux ou des sous-arbrisseaux,

tantôt de véritables arbustes.

Disposées en grappes, les fleurs sont le plus souvent roses,

parfois blanches ou verdâtres.

En buisson de 20 à 60cm (1,50 m maximum), jusqu'à 2500 m.

 La bruyère arborescente ou bruyère blanche est une grande bruyère.

Son rhizome (tige souterraine)

est utilisé dans la confection des fourneaux de pipes (pipes de bruyère).

Utilisations officinales :

les tiges florales contiennent des substances diurétiques,

antiseptiques et sédatives de l'appareil urinaire, astringentes dans les diarrhées.

 

     

 


Bruyère arborescente: famille des Ericacées.

Floraison en mars - avril

    

 La bruyère arborescente ou bruyère blanche est une grande bruyère.

Ses rameaux sont velus, cotonneux,

contrairement à la bruyère à balais avec laquelle elle est parfois confondue.

Arbuste plus qu'arbrisseau, la plante peut atteindre près de deux mètres de haut.

    

Son rhizome (tige souterraine)

présente l'aspect d'un gros bulbe de couleur rouge pesant plus d'un kilogramme.

Il peut fournir un excellent bois de chauffage,

mais est surtout utilisé pour fabriquer des ébauchons de pipes.

    

Les pipes sont généralement fabriquées dans des lieux

où ne pousse pas la bruyère arborescente, par exemple Saint-Claude, dans le Jura.

Plutôt que de transporter directement les rhizomes vers les usines de production,

on a souvent préféré installer, près des collines où pousse la bruyère,

de petites usines produisant des ébauchons qui,

une fois creusés et façonnés, se transforment en fourneaux de pipes.

Dans les Pyrénées-Orientales, une fabrique d'ébauchons a fonctionné à Bouleternère

pendant toute la première moitié du XXe siècle,

faisant vivre pas mal de gens grâce à la bruyère.

La première étape consistait à aller récolter les rhizomes,

activité pénible puisque chaque cueilleur ne redescendait au village

qu'après avoir recueilli entre 80 et 100 kg de "bulbes" qu'il transportait sur son dos,

par des chemins étroits et pentus.

A la fabrique les bulbes étaient arrosés pour éviter qu'ils ne se dessèchent,

puis nettoyés soigneusement un à un.

Ils étaient ensuite sciés à la scie circulaire,

chaque bulbe ne produisant que deux ou trois ébauchons.

Ces derniers étaient ensuite mis à bouillir pendant de longues heures,

afin de "tuer" la sève et d'éviter que le bois se fende.

Une fois triés selon leur forme (pipes courbées ou droites),

les ébauchons étaient ensuite acheminés soit vers Saint-Claude,

soit vers Lunel ou Cogolin, parfois beaucoup plus loin (USA et Afrique du Sud notamment).

On produit encore des ébauchons de pipes en Corse et au Maghreb.

 

     

 


Photos de Jackie Caubel, Christian Chatelain, Christian Levasseur, Hélène Matarasso et Daniel Pellerin

Conseils techniques Roger Baudin et Jackie Caubel.